Tiré du blog de Philippe Watrelot:
Selon Le Figaro:
"En France, ce sont 23,5% des élèves de 15 ans qui ont redoublé au moins une fois au collège. Ce qui nous place juste derrière la Belgique et l'Espagne en tête de ce classement. Au niveau de l'école primaire, la France affiche 17,8% de taux de redoublement quand la Grèce est à 2% ou l'Autriche à 4,9%.A noter que si la statistique s'applique à l'ensemble de la scolarité, c'est un élève sur deux en France qui aura redoublé. Le passage automatique n'existe que dans un petit nombre de pays: l'Islande, la Norvège, la Bulgarie, le Liechtenstein et le Royaume-Uni. Les autres tentent pour la plupart de limiter le redoublement par divers moyens. L’étude dénombre cinq à six pays adeptes d'un fort redoublement, en Belgique, en Espagne, en France, au Luxembourg, aux Pays-Bas et au Portugal «la conception selon laquelle répéter une année est bénéfique pour les apprentissages de l'élève reste très présente», observe l'étude qui souligne aussi que cette vision est partagée par le corps enseignant, la communauté scolaire et les parents eux-mêmes.
Pourtant le débat sur le redoublement n'est pas neuf. Selon les différentes enquêtes Pisa, qui mesurent les performances des élèves de quinze ans, les pays qui affichent les meilleures performances sont aussi ceux qui l'ont fortement réduit. De l'Institut Montaigne à la Cour des comptes, tous les rapports convergent. «90% des enfants qui redoublent en CP n'ont plus aucune perspective scolaire. Aucun autre système scolaire ne pose aussitôt les bases de l'inégalité sociale et de la désespérance», dénonçait récemment Laurent Bigorne, de l'Institut Montaigne."
Il est curieux qu'il n'y ait aucun débat en Angleterre sur la question du redoublement. Cela veut-il dire que les Français prennent la réussite des élèves plus au sérieux? Cela m'étonnerait. J'aimerais bien savoir si des recherches ont été effectuées, montrant le succès du redoublement. Quelles sont les conséquences sociales et psychologiques du redoublement? Est-ce qu'il incite les enfants à mieux travailler? Font-ils de meilleurs progrès à long terme suite à une année redoublée?
Selon Le Figaro:
"En France, ce sont 23,5% des élèves de 15 ans qui ont redoublé au moins une fois au collège. Ce qui nous place juste derrière la Belgique et l'Espagne en tête de ce classement. Au niveau de l'école primaire, la France affiche 17,8% de taux de redoublement quand la Grèce est à 2% ou l'Autriche à 4,9%.A noter que si la statistique s'applique à l'ensemble de la scolarité, c'est un élève sur deux en France qui aura redoublé. Le passage automatique n'existe que dans un petit nombre de pays: l'Islande, la Norvège, la Bulgarie, le Liechtenstein et le Royaume-Uni. Les autres tentent pour la plupart de limiter le redoublement par divers moyens. L’étude dénombre cinq à six pays adeptes d'un fort redoublement, en Belgique, en Espagne, en France, au Luxembourg, aux Pays-Bas et au Portugal «la conception selon laquelle répéter une année est bénéfique pour les apprentissages de l'élève reste très présente», observe l'étude qui souligne aussi que cette vision est partagée par le corps enseignant, la communauté scolaire et les parents eux-mêmes.
Pourtant le débat sur le redoublement n'est pas neuf. Selon les différentes enquêtes Pisa, qui mesurent les performances des élèves de quinze ans, les pays qui affichent les meilleures performances sont aussi ceux qui l'ont fortement réduit. De l'Institut Montaigne à la Cour des comptes, tous les rapports convergent. «90% des enfants qui redoublent en CP n'ont plus aucune perspective scolaire. Aucun autre système scolaire ne pose aussitôt les bases de l'inégalité sociale et de la désespérance», dénonçait récemment Laurent Bigorne, de l'Institut Montaigne."
Il est curieux qu'il n'y ait aucun débat en Angleterre sur la question du redoublement. Cela veut-il dire que les Français prennent la réussite des élèves plus au sérieux? Cela m'étonnerait. J'aimerais bien savoir si des recherches ont été effectuées, montrant le succès du redoublement. Quelles sont les conséquences sociales et psychologiques du redoublement? Est-ce qu'il incite les enfants à mieux travailler? Font-ils de meilleurs progrès à long terme suite à une année redoublée?
Comme partout, il y a le pour et le contre... j'y suis passée 2 fois moi a cette rude épreuve.
ReplyDelete1, la fierté en prend un coup!
2, on veut mieux faire l'année d’après, mais aux études se greffent énormément de choses, les amis, les sorties, tout ça change puisque notre entourage change. Difficile de se rétablir après un coup pareil...
3, une petite révolte personnelle contre les parents 'c'est pas ma faute, vous auriez du m'aider!'
4, Coté études elles-mêmes, c'est sur il y a eu une amélioration dans les matières qui m'intéressaient... celles qui ne m’intéressaient pas passaient direct aux oubliettes! Berk la philo!
5, on mûrit ou on essaie de mûrir. Enfin c'est ce qu'on nous dit 'c'est pour votre bien, vous allez vraiment couler l'année prochaine sinon!'
Et puis voila, 2 redoublements, je n'ai pas vraiment mûrit avant d'arriver en Angleterre, plus de 2 ans après mon bac... mais ça ne m'a pas empêcher de décrocher un doctorat en Chimie. Et de finir comme prof de langues dans l'enseignement secondaire... allez y comprendre quelque chose vous!
Bonne lecture!
(Une prof qui vous a rencontré pendant son PGCE a York!)
Merci d'avoir laissé un commentaire. Je suis curieux de savoir qui vous êtes et comment j'ai pu vous rencontrer!
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