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Quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, cette "différenciation" reste actée : les pays développés "doivent être à la pointe et se doter d'objectifs de réduction d'émissions en valeur absolue", alors que les pays en développement "devraient continuer à améliorer leurs efforts" de lutte contre le réchauffement, "à la lumière de leur situation nationale".
La formule proposée est que "les pays développés doivent apporter des ressources financières pour aider les pays en développement" à s'adapter aux effets du changement climatique et à prendre des mesures pour réduire leurs émissions. "D'autres parties (pays ou groupe de pays) sont encouragées à apporter un soutien sur une base volontaire".
COP21 : les principaux points de l'accord de
Paris sur le climat
Après 13 jours
de négociations, les 195 pays réunis pour la conférence de Paris pour le climat
sont parvenus à un accord historique sur le climat, samedi 12 décembre. Selon
les mots de Laurent Fabius, président de la COP21, le texte
adopté est "juste, durable, dynamique,
équilibré, et juridiquement contraignant". Avec cet accord, le
monde s'est engagé sur une limitation de la hausse de la température
"bien en deçà de 2°C", une révision "tous les 5 ans" de ces
objectifs et une aide financière conséquente aux pays du Sud, samedi 12
décembre au Bourget. Voici les principaux points de cet accord.
Limiter le
réchauffement "Bien en-deçà de 2°C"
Le texte
propose de limiter la hausse de la température "bien en deçà de 2°C"
et de "poursuivre les efforts pour limiter la hausse de la température à
1,5°C", ce qui impose de réduire drastiquement les émissions de gaz à
effet de serre (GES). Plusieurs politiques doivent être adoptées pour
arriver à cet objectif : des mesures d'économies d'énergie, davantage
d'investissements dans les énergies renouvelables, une politique de reboisement
des forêts. De nombreux pays, notamment les États insulaires menacés par
la montée du niveau de la mer, soulignent qu'ils sont en danger au-delà d'une hausse de 1,5°C.
Comment y
arriver ?
Sur 195
pays, 186 ont annoncé des mesures
pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici
2025-2030. Mais même si elles étaient respectées, la hausse de température
serait ramenée à environ 3°C. Pour atteindre l'objectif "bien en-deçà de
2°C", le texte propose "un pic des émissions de gaz à effet de serre
le plus tôt possible" et "d'entreprendre des réductions rapides
ensuite... afin de parvenir à un équilibre entre émissions" causées par
les activités humaines et celles "absorbées par les puits de carbone
durant la seconde moitié du siècle", une référence possible aux forêts,
mais aussi à la technique du captage et stockage du CO2.
Révision à
la hausse des engagements
Un des
dispositifs clés de l'accord est la mise en place d'un mécanisme de
révision des engagements nationaux
qui restent volontaires. Elle aura lieu tous les cinq ans et
chacune "représentera une progression" par rapport à la
précédente. La première révision obligatoire aurait lieu en 2025, après un
bilan de l'action collective en 2023. Certains
craignent que ce mécanisme soit trop tardif pour rester sous les 2°C. Une
première discussion sur les actions prises et à prendre est pourtant prévue en
2018.
Pays
développés, pays en développement : qui fait quoi ?
La convention
climat de l'ONU de 1992 a instauré une division stricte entre pays développés
et pays en développement dans le partage des obligations. Les pays industrialisés, Etats-Unis en tête,
veulent assouplir cette ligne de partage qu'ils jugent dépassée au
vu de l'essor économique des grands pays émergents, mais des pays comme l'Inde refusent de
l'effacer, au nom de leur droit au développement et de la
responsabilité historique du Nord dans le dérèglement climatique.
Quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, cette "différenciation" reste actée : les pays développés "doivent être à la pointe et se doter d'objectifs de réduction d'émissions en valeur absolue", alors que les pays en développement "devraient continuer à améliorer leurs efforts" de lutte contre le réchauffement, "à la lumière de leur situation nationale".
La formule proposée est que "les pays développés doivent apporter des ressources financières pour aider les pays en développement" à s'adapter aux effets du changement climatique et à prendre des mesures pour réduire leurs émissions. "D'autres parties (pays ou groupe de pays) sont encouragées à apporter un soutien sur une base volontaire".
On va aider
financièrement les pays du Sud
En 2009, les
pays riches ont promis de verser 100
milliards de dollars par an à partir de 2020 pour financer les
politiques climatiques des pays en développement. Ces derniers exigent ensuite
une progression de cette somme et plus de clarté sur les moyens d'y parvenir.
Le texte acte que cette somme de 100 milliards de dollars n'est qu'un
"plancher", et qu'en 2025, un nouvel objectif sera posé sur la table.
Questions in
English
1. What
happened on 12th December 2015?
2. How
did Laurent Fabius describe the agreement?
3. What
three main points are made about the agreement in the first paragraph?
4. What
will be required to limit temperature rise to 1.5°C?
5. Mention
three main policy measures required.
6. Which countries
in particular feel threatened by a rise beyond 1.5°C? Why?
7. Why is
the figure of 3°C mentioned?
8. What
is meant by “puits de carbone?
9. What
will happen exactly every five years?
10. What do
some fear?
11. What
would the USA like to see?
12. Why do
countries like India object to this?
13. In
terms of CO2 reduction what difference is made in the agreement between developed and developing countries?
14. Why is
100 billion dollars mentioned?
15. Translate:
La formule proposée est que
"les pays développés doivent apporter des ressources financières pour aider les pays en
développement" à s'adapter aux effets du changement
climatique et à prendre des mesures pour réduire leurs émissions. "D'autres parties (pays ou groupe
de pays) sont encouragées à apporter un soutien sur une base volontaire".
Teacher’s
answers
1. historic
agreement on climate in Paris.
2. fair,
sustainable, dynamic, balanced and legally binding.
3. an
agreement to limit temperature rise to well below 2 degrees, revise goals every five years and provide help to
southern hemisphere countries.
4. drastic
reductions in greenhouse gas emissions.
5. energy
saving, investing in renewable energy and reforestation.
6. island
nations threatened by seal level rise.
7. that
is the predicted rise based on countries’ current goals.
8. ways
of locking up carbon e.g. forests or carbon capture and storage (“carbon
sinks”)
9. national
goals will be revised and mark a progression compared the the previous ones.
10. that it
will be too late to stop temperatures exceeding 2 degrees.
11. the old
defintion of developed and developing nations to be revised, to take account of the rise of nations like India.
12. they
feel developed nations, who profited from carbon-based development, owe a historic debt to developing nations
which need to grow economically.
13. developed
nations have to state specific carbon reduction figures, whereas developing nations just have to make an
effort to combat warming based on their national
situation.
14. the sum
rich countries will invest in helping developing natuions reduce CO2 emissions.
15. The
proposed wording is that “developed nations must provide financial support to help developing nations” adapt to the
effects of climate change and to take measures to
reduce their emissions. “Other stakeholders/parties (countries or groups of countries) are encouraged to offer help on a voluntary basis.”
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