Yahoo.news nous informe que le gouvernement français a décidé pour le moment de ne pas imposer sa taxe carbone, si impopulaire, surtout en zone rurale. Ils attendent un accord au niveau européen sur la question. Ils vont attendre bien longtemps. Cette même taxe avait été également dénoncée par le mouvement écologique, qui l'avait estimée trop faible.
Peut-être que Sarkozy et Fillon auraient dû peser avec plus de soin les conséquences de leur politique. Personnellement, vu que, dans un proche avenir, il va falloir augmenter les impôts pour réduire les déficits, mieux vaut taxer la consommation d'énergie fossile que pas mal d'autres choses. C'est une taxe plutôt progressive. Ce sont en général les personnes plus aisées qui conduisent de grosses voitures qui consomment le plus de carburant. D'ailleurs, si on veut réduire sa consommation de carburant il suffit de conduire moins vite, accélérer plus doucement et même se servir un peu moins de sa voiture. Sinon on pourrait baisser un tout petit peu le chauffage central, si celui-ci se sert de fioul domestique.
Au Royaume-Uni on assiste depuis quelque temps à une augmentation de la taxe sur les carburants (le "fuel price escalator"). On ne l'appelle pas une taxe carbone, mais ça revient à la même chose. Je ne suis pas contre.
"Le gouvernement a renvoyé mardi l'instauration d'une taxe carbone en France à un hypothétique accord sur un tel dispositif à l'échelle européenne, provoquant des remous jusqu'au sein de l'exécutif.
Ce recul, amorcé par Nicolas Sarkozy, a été confirmé par le Premier ministre François Fillon lors de la réunion du groupe UMP à l'Assemblée, la première depuis la lourde défaite de la droite aux élections régionales des 14 et 21 mars.
Pour nombre de députés UMP qui dénonçaient cet impôt impopulaire, le chef du gouvernement a signé l'arrêt de mort de la taxe, censurée fin 2009 par le Conseil constitutionnel, mais Matignon dément qu'il s'agisse d'un abandon."François Fillon réaffirme que le gouvernement mettra en oeuvre la taxe carbone, qui constitue un engagement du Grenelle de l'environnement", lit-on dans un communiqué.
"Le Premier ministre a déclaré : 'il faut que toutes les décisions prises en matière de développement durable soient analysées à l'aune de notre compétitivité. Cela vaut pour la taxe carbone. Nous voulons que les décisions soient prises en commun avec les autres pays européens'", poursuit le texte."
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