Some nice idioms for French teachers in this piece:
subir un cuisant revers = to suffer a stinging setback
faire éclater au grand jour = to bring into the spotlight, to expose
tirer son épingle du jeu = to salvage a bad situation, make the best of a bad job, to do alright (lots of discussion on wordreference)
From: mon-expression.info
""Se retirer habilement, sans dommage et à temps d’une situation qui devient délicate."
L’origine de cette expression se retrouve dans un jeu du XVe ou XVI e siècle. Dans ce jeu les enfants devaient faire sortir des épingles d’un rond au pied d’un mur à l’aide d’une balle. La balle devait, avant d’atteindre la cible, frapper le mur. Un joueur habile récupérait la mise de ses adversaires en plus de la sienne tandis qu’un joueur médiocre ne pouvait qu’espérer limiter les dégâts en sauvant sa mise c’est-à-dire en “(re)tirant son épingle du jeu”. Le jeu de billes de notre enfance est un peu l’équivalent moderne de cette pratique oubliée."
"Les libéraux-démocrates britanniques ont subi un cuisant revers aux élections locales, qui devrait se doubler d'un second échec avec le référendum sur le mode de scrutin.
Les deux scrutins, qui étaient organisés jeudi, sont le premier test majeur de la coalition formée des "lib-dem" et des conservateurs, depuis sa mise en place il y a près d'un an, le 11 mai 2010, dans la foulée des législatives.
Les "lib-dem", troisième force politique au Royaume-Uni, qui avaient accepté un mariage de raison avec les conservateurs, sont les grands perdants des élections locales, alors que leurs partenaires au pouvoir ont maintenu leurs positions, selon des résultats encore partiels vendredi midi. Le Parti libéral-démocrate, historiquement de centre-gauche, a perdu 263 sièges dans 102 conseils municipaux, selon des résultats portant sur un tiers des conseils anglais où des élections étaient organisées.
Les conservateurs ont en revanche tiré leur épingle du jeu, en décrochant 32 sièges supplémentaires, tandis que les travaillistes ont remporté 303 sièges en plus, mais pas autant qu'ils l'avaient espéré.
Les Libéraux-démocrates ont perdu le contrôle de Sheffield, fief du vice-Premier ministre Nick Clegg, au profit des travaillistes. "C'est un sacré coup dur", a concédé Nick Clegg, attribuant ces mauvais résultats à la politique d'austérité drastique du gouvernement qui tente de réduire le déficit public. Il a toutefois rejeté l'idée que son parti quitte le gouvernement.
La présence des "lib-dem" au gouvernement avait été perçue dans un premier temps comme un moyen d'infléchir la politique libérale des conservateurs. Mais de nombreux membres du parti ont été déçus de voir que leur formation abandonnait des promesses comme la gratuité, à terme, des droits universitaires, qui ont finalement triplé dans la plupart des facs anglaises.
Parallèlement aux élections locales et au référendum jeudi, étaient organisées les élections des parlements des régions britanniques semi-autonomes d'Ecosse, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord. En Ecosse, le Parti national écossais (SNP, indépendantiste), a effectué une spectaculaire percée, au détriment des travaillistes, ravivant la possibilité qu'il organise un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse."
subir un cuisant revers = to suffer a stinging setback
faire éclater au grand jour = to bring into the spotlight, to expose
tirer son épingle du jeu = to salvage a bad situation, make the best of a bad job, to do alright (lots of discussion on wordreference)
From: mon-expression.info
""Se retirer habilement, sans dommage et à temps d’une situation qui devient délicate."
L’origine de cette expression se retrouve dans un jeu du XVe ou XVI e siècle. Dans ce jeu les enfants devaient faire sortir des épingles d’un rond au pied d’un mur à l’aide d’une balle. La balle devait, avant d’atteindre la cible, frapper le mur. Un joueur habile récupérait la mise de ses adversaires en plus de la sienne tandis qu’un joueur médiocre ne pouvait qu’espérer limiter les dégâts en sauvant sa mise c’est-à-dire en “(re)tirant son épingle du jeu”. Le jeu de billes de notre enfance est un peu l’équivalent moderne de cette pratique oubliée."
Le parti de Nick Clegg fait les frais de l'austérité décrétée par le gouvernement de coalition auquel son parti participe depuis les législatives de mai 2010.
Les deux scrutins, qui étaient organisés jeudi, sont le premier test majeur de la coalition formée des "lib-dem" et des conservateurs, depuis sa mise en place il y a près d'un an, le 11 mai 2010, dans la foulée des législatives.
Les "lib-dem", troisième force politique au Royaume-Uni, qui avaient accepté un mariage de raison avec les conservateurs, sont les grands perdants des élections locales, alors que leurs partenaires au pouvoir ont maintenu leurs positions, selon des résultats encore partiels vendredi midi. Le Parti libéral-démocrate, historiquement de centre-gauche, a perdu 263 sièges dans 102 conseils municipaux, selon des résultats portant sur un tiers des conseils anglais où des élections étaient organisées.
Les conservateurs ont en revanche tiré leur épingle du jeu, en décrochant 32 sièges supplémentaires, tandis que les travaillistes ont remporté 303 sièges en plus, mais pas autant qu'ils l'avaient espéré.
Les Libéraux-démocrates ont perdu le contrôle de Sheffield, fief du vice-Premier ministre Nick Clegg, au profit des travaillistes. "C'est un sacré coup dur", a concédé Nick Clegg, attribuant ces mauvais résultats à la politique d'austérité drastique du gouvernement qui tente de réduire le déficit public. Il a toutefois rejeté l'idée que son parti quitte le gouvernement.
La présence des "lib-dem" au gouvernement avait été perçue dans un premier temps comme un moyen d'infléchir la politique libérale des conservateurs. Mais de nombreux membres du parti ont été déçus de voir que leur formation abandonnait des promesses comme la gratuité, à terme, des droits universitaires, qui ont finalement triplé dans la plupart des facs anglaises.
Echec de la refonte du mode de scrutin ?
Les "lib-dém" se préparaient à subir une humiliation supplémentaire avec l'annonce, prévue vendredi soir, des résultats du référendum sur la réforme électorale, qu'ils ont ardemment défendue. Selon les sondages publiés avant le scrutin, les électeurs devaient largement se prononcer pour le maintien du scrutin majoritaire à un tour pour l'élection des députés britanniques, alors que les "lib-dém" avaient fait campagne pour un mode de scrutin préférentiel (dit alternatif), qui favorise les petites formations. Ce sujet avait fait éclater au grand jour les dissensions au sein du gouvernement, les conservateurs défendant le statu quo. Parallèlement aux élections locales et au référendum jeudi, étaient organisées les élections des parlements des régions britanniques semi-autonomes d'Ecosse, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord. En Ecosse, le Parti national écossais (SNP, indépendantiste), a effectué une spectaculaire percée, au détriment des travaillistes, ravivant la possibilité qu'il organise un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse."
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