http://www.slate.fr/story/51621/devenir-prof-rever
Mathieu Perisse raconte sur slate.fr que le nombre de candidats aux concours de l'enseignement est en chute libre. A priori cela pourrait étonner, vu la conjoncture économique actuelle et le manque d'emplois dans le secteur privé. L'enseignement devrait offrir aux jeunes licenciés un refuge: des postes quasiment garantis dans certaines matières, de longues vacances et une retraite solide. L'évolution démographique actuelle produira de plus en plus d'élèves ayant besoin d'un prof. Mais non, les jeunes ont peur de suivre une carrière dans la salle de classe. Pourquoi?
Tout d'abord certains candidats potentiels ont l'impression qu'ils auront une formation inadéquate avec trop peu de suivi. D'autres dénoncent la difficulté du CAPES (malgré le fait que le taux de réussite est en hausse).
Un étudiant raconte:
«On nous demande d'être pratiquement bilingue dans une langue vivante, de maîtriser l'informatique, de faire deux stages, tout en préparant le concours et en rédigeant un mémoire de recherche.»
On pourrait également critiquer la nature trop "académique" du CAPES qui privilégie les connaissances dans la discipline au détriment de la pédagogie et de la personnalité du candidat.
Autre facteur, le nouveau "mastérisation" a produit une formation plus longue et le stage de formation rémunére a été supprimé.
Mais la situation en France n'est pas unique. Au niveau européen, selon Patrick Demougin, qui prépare une étude pour la Commission européenne sur le sujet.
«Le métier manque de reconnaissance, il est souvent sous-payé et souffre souvent d’une véritable méfiance sociale à son égard.»
Nicolas Sarkozy a proposé une augmentation des heures de travail accompagnée d'un salaire plus élevé. Ce n'est pas de quoi attirer de nouveaux candidats qui auraient déjà peur du nombre d'heures passées à préparer des cours et à corriger des copies.
Que faire alors?
Selon différents acteurs dans l'enseignement il faut une hausse des rémunérations, la création de postes et plus d'autonomie des établissements. Il faut recruter plus tôt, mieux former et encadrer les jeunes professeurs. Selon Mathieu Perisse: une chose est certaine: ce n’est qu’au prix d’une refonte profonde que l’Education nationale pourra faire à nouveau rêver les jeunes générations.
Mathieu Perisse raconte sur slate.fr que le nombre de candidats aux concours de l'enseignement est en chute libre. A priori cela pourrait étonner, vu la conjoncture économique actuelle et le manque d'emplois dans le secteur privé. L'enseignement devrait offrir aux jeunes licenciés un refuge: des postes quasiment garantis dans certaines matières, de longues vacances et une retraite solide. L'évolution démographique actuelle produira de plus en plus d'élèves ayant besoin d'un prof. Mais non, les jeunes ont peur de suivre une carrière dans la salle de classe. Pourquoi?
Tout d'abord certains candidats potentiels ont l'impression qu'ils auront une formation inadéquate avec trop peu de suivi. D'autres dénoncent la difficulté du CAPES (malgré le fait que le taux de réussite est en hausse).
Un étudiant raconte:
«On nous demande d'être pratiquement bilingue dans une langue vivante, de maîtriser l'informatique, de faire deux stages, tout en préparant le concours et en rédigeant un mémoire de recherche.»
On pourrait également critiquer la nature trop "académique" du CAPES qui privilégie les connaissances dans la discipline au détriment de la pédagogie et de la personnalité du candidat.
Autre facteur, le nouveau "mastérisation" a produit une formation plus longue et le stage de formation rémunére a été supprimé.
Mais la situation en France n'est pas unique. Au niveau européen, selon Patrick Demougin, qui prépare une étude pour la Commission européenne sur le sujet.
«Le métier manque de reconnaissance, il est souvent sous-payé et souffre souvent d’une véritable méfiance sociale à son égard.»
Nicolas Sarkozy a proposé une augmentation des heures de travail accompagnée d'un salaire plus élevé. Ce n'est pas de quoi attirer de nouveaux candidats qui auraient déjà peur du nombre d'heures passées à préparer des cours et à corriger des copies.
Que faire alors?
Selon différents acteurs dans l'enseignement il faut une hausse des rémunérations, la création de postes et plus d'autonomie des établissements. Il faut recruter plus tôt, mieux former et encadrer les jeunes professeurs. Selon Mathieu Perisse: une chose est certaine: ce n’est qu’au prix d’une refonte profonde que l’Education nationale pourra faire à nouveau rêver les jeunes générations.
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