... ou comment la politique économique de la France ne ressemble pas à celle du Royaume Uni. Qui a raison? Je n'ai vraiment aucune idée, mais mon instinct me dit que les Anglais, se trouvant au début d'un cycle électoral, suivent la bonne voie.
Le Monde:
"Nicolas Sarkozy s'est livré à une grande explication de la crise mondiale et de ses conséquences, mercredi 7 septembre, lors du déjeuner qui réunissait les députés UMP à l'Elysée.
"ON NE PARLE PAS DE RIGUEUR"
Ensuite, le président de la République a clarifié sa position sur un des débats actuels de la majorité : "On ne parle pas de rigueur, a dit M. Sarkozy à ses troupes. La rigueur, c'est la baisse des prestations sociales et des salaires. Nous menons une politique de gestion rigoureuse, qui vise à baisser l'endettement de la France."
"Nous avons un objectif et une obligation : conserver le AAA [la note de la France pour les agences de notation]", a t-il insisté, selon des participants.
En réponse à ceux qui réclament plus de rigueur, M. Sarkozy a lancé : "Si on va plus loin dans cette approche, il y a des risques d'empêcher le retour de la croissance. Nous ne toucherons pas cette année à une réduction massive des dépenses publiques."
HARO SUR "LES NÉGOCIATIONS À L'UNANIMITÉ"
Le président de la République a poursuivi en faisant un développement au sujet de la régulation de l'économie mondiale : "A l'heure actuelle, le système patine. Les négociations à l'unanimité ne permettent pas d'être suffisamment réactifs." Le chef de l'Etat a alors pris en exemple la proposition de taxe sur les transactions financières.
"Si le G20 garde sa règle de négociation à l'unanimité, cela ne verra jamais le jour. Nous devons apprendre à fonctionner avec une règle majoritaire : je vais le proposer au G20 [qui aura lieu début septembre, à Cannes]", a plaidé M. Sarkozy, toujours selon des députés présents.
En conclusion de son exercice de pédagogie, M. Sarkozy a indiqué aux députés UMP qu'il se laissait du temps avant de décider de convoquer – ou non – le congrès pour inscrire "la règle d'or" budgétaire dans la Constitution. Le chef de l'Etat a renvoyé sa décision sur une éventuelle convocation du Congrès à "fin septembre", selon les élus. "Laissons le premier ministre faire ses consultations : il y a le temps de la pédagogie, le temps du débat, puis le temps des décisions", a-t-il justifié."
Le Monde:
"Nicolas Sarkozy s'est livré à une grande explication de la crise mondiale et de ses conséquences, mercredi 7 septembre, lors du déjeuner qui réunissait les députés UMP à l'Elysée.
Le chef de l'Etat, qui s'est efforcé de faire de la pédagogie – avec une pointe d'autosatisfaction – a d'abord souligné que "l'heure n'était pas à la campagne présidentielle". "Il y a des urgences et je suis au travail", a assuré le chef de l'Etat cité par des participants à ce déjeuner.
"ON NE PARLE PAS DE RIGUEUR"
Ensuite, le président de la République a clarifié sa position sur un des débats actuels de la majorité : "On ne parle pas de rigueur, a dit M. Sarkozy à ses troupes. La rigueur, c'est la baisse des prestations sociales et des salaires. Nous menons une politique de gestion rigoureuse, qui vise à baisser l'endettement de la France."
"Nous avons un objectif et une obligation : conserver le AAA [la note de la France pour les agences de notation]", a t-il insisté, selon des participants.
En réponse à ceux qui réclament plus de rigueur, M. Sarkozy a lancé : "Si on va plus loin dans cette approche, il y a des risques d'empêcher le retour de la croissance. Nous ne toucherons pas cette année à une réduction massive des dépenses publiques."
HARO SUR "LES NÉGOCIATIONS À L'UNANIMITÉ"
Le président de la République a poursuivi en faisant un développement au sujet de la régulation de l'économie mondiale : "A l'heure actuelle, le système patine. Les négociations à l'unanimité ne permettent pas d'être suffisamment réactifs." Le chef de l'Etat a alors pris en exemple la proposition de taxe sur les transactions financières.
"Si le G20 garde sa règle de négociation à l'unanimité, cela ne verra jamais le jour. Nous devons apprendre à fonctionner avec une règle majoritaire : je vais le proposer au G20 [qui aura lieu début septembre, à Cannes]", a plaidé M. Sarkozy, toujours selon des députés présents.
En conclusion de son exercice de pédagogie, M. Sarkozy a indiqué aux députés UMP qu'il se laissait du temps avant de décider de convoquer – ou non – le congrès pour inscrire "la règle d'or" budgétaire dans la Constitution. Le chef de l'Etat a renvoyé sa décision sur une éventuelle convocation du Congrès à "fin septembre", selon les élus. "Laissons le premier ministre faire ses consultations : il y a le temps de la pédagogie, le temps du débat, puis le temps des décisions", a-t-il justifié."
Comments
Post a Comment