Model A-level translation task: immigration is good for Europe

Here is a piece you could do with your advanced level students. The subject is very topical and bears hammering home!! You could do the translation in either direction, but if you do it from French make sure you remove the alternative suggestions.

Immigration is good for Europe

English version

According to most economists immigration is a good thing for Europe.

This can essentially be explained by a very simple reason: without immigration the working population will fall by 100 million people over the coming 50 years, whilst the population as a whole is rising and ageing. Europe will therefore have to be open to immigration and diversity in society. Nor can we ask immigrants to leave their religion, culture and identity at the border.

Better still, the arrival of new cultures can contribute to the creativity which Europe needs, today more than ever. However, it is difficult to get across such a message when we are faced with a populist narrative in parts of the media and by some political parties which presents immigration as a threat.

Joschka Fischer, former German minister of foreign affairs, is therefore calling leaders in Europe, not only in the political sphere, but also from the world of culture, media and education, to rise up against the false prophets. He believes that the leaders of the main parties, by leaning towards populism and making it more attractive in the eyes of citizens, are not fulfilling their mission as leaders.

One after another, European leaders have stated that the multicultural society has failed. In contrast, Fischer notes simply that in Europe diversity is a reality and the continent cannot turn a blind eye to it if it wishes to continue to play a role in a world confronted with the powerful competition from China, south-east Asia, India and Brazil.

French version

Selon la plupart des économistes l'immigration est une bonne chose pour l'Europe.

Cela peut s’expliquer essentiellement par une raison très simple: sans immigration, la population active diminuera/chutera de cent millions de personnes dans les cinquante prochaines années, tandis que la population totale augmente et vieillit. L’Europe devra donc s’ouvrir (il faudra donc que l’Europe s’ouvre) à l’immigration et à la diversité dans la société. On ne peut pas non plus demander aux immigrants de déposer/laisser leur religion, leur culture ou leur identité à la frontière.

Mieux encore, l’arrivée de nouvelles cultures peut contribuer à la créativité dont l’Europe a besoin, aujourd’hui plus que jamais. Mais il est difficile de faire passer/communiquer/transmettre un tel message face au discours populiste présenté dans certains médias et par certains partis politiques qui fait de l’immigration une menace (qui présente l’immigration comme une menace).

Joschka Fischer, ancien ministre allemand des affaires étrangères, appelle donc les dirigeants en Europe, non seulement dans la sphère politique, mais (aussi) dans le monde de la culture, des médias et de l’enseignement/l’éducation, à s’insurger contre les faux prophètes. Il estime/considère que les leaders des principaux partis, en s’inclinant devant le populisme et en le rendant ainsi plus attrayant aux yeux des citoyens, ne remplissent pas leur mission de dirigeants.

L’un après l’autre, les dirigeants européens ont déclaré que la société multiculturelle a échoué. Par contre, Fischer constate tout simplement qu’en Europe, la diversité est une réalité et que le continent ne peut (pas) s’y aveugler s'il veut continuer à jouer un rôle dans un monde confronté à la puissante concurrence de la Chine, de l’Asie du Sud-Est, de l’Inde et du Brésil.