Cela ne m'étonne pas car mon vieil ami Jonathan Todd qui travaille à la Commission Européenne me l'avait déjà dit il y quelque temps.
Article tiré de slate.fr
Selon Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, l’anglais est maintenant «la langue unique, ou presque» des institutions européennes. Le journaliste cite des chiffres d'Europolitique selon lesquels l’anglais est désormais la «langue source» de 75% des documents de la Commission Barroso, contre 8,32% pour le français et 2,74% pour l’allemand.
Jean Quatremer s'inquiète de cette mainmise de l'anglais qui aurait commencé au milieu des années 1990:
Article tiré de slate.fr
Selon Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, l’anglais est maintenant «la langue unique, ou presque» des institutions européennes. Le journaliste cite des chiffres d'Europolitique selon lesquels l’anglais est désormais la «langue source» de 75% des documents de la Commission Barroso, contre 8,32% pour le français et 2,74% pour l’allemand.
Jean Quatremer s'inquiète de cette mainmise de l'anglais qui aurait commencé au milieu des années 1990:
«Une langue, c’est un moyen de communiquer (argument de ceux qui défendent l’anglais langue unique), mais aussi de transmettre un système de valeurs. Vous ne verrez par exemple jamais un Américain accepter de négocier dans une autre langue que la sienne, à la différence d’un Français toujours prompt à complaire. En anglais, libéralisme, concurrence, administration, État, réglementation, gouvernement, élargissement ou OGM, par exemple, n’ont absolument pas la même connotation qu’en français (je parle pour ma langue). Est-ce un hasard si l’Union s’est lancée à corps perdu dans “l’ultra libéralisme”, pour reprendre ce mot que je n’aime guère, au moment où l’anglais devenait dominateur?»Qui est responsable de l'afaiblissement du français? Les Français d'abord qui, comme Pascal Lamy, ancien commissaire, ou Christine Lagarde aujourd'hui privilégient l'anglais dans leur travail à Bruxelles. Mais la disparition annoncée du français viendrait aussi, selon Jean Quatremer, de nos voisins allemands, espagnols ou italiens qui évitent le français, langue jugée plus arrogante et moins neutre que l'anglais.
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